Auteur : Collectif
Sortie : 2015
Note : 4/5
Résumé : "Qui auraient voulu savoir, la patrie de Kant et de Nietzsche, de Hegel et de Husserl, ait pu bâtir la machine de mort nazie n'est sans doute plus un mystère pour les historiens mais pose encore des questions philosophiques qui n'ont pas trouvé toutes leurs réponses. Quelles sont les sources intellectuelles du nazisme ? Qu'ont écrit et publié les philosophes contemporains de l'ascension et de la chute du Reich ? En quoi la philosophie de Heidegger est-elle, ou non, compromise ? Et comment philosopher après, sur, et malgré Auschwitz ?"
Je remercie le site babelio.com et l'éditeur pour cet envoi, dans le cadre d'une « masse critique »
Mon avis : Je vous retrouve donc aujourd'hui pour la critique d'un livre un peu particulier, car il ne rentre dans aucun des libellés que nous avons chroniqués pour le moment. En effet, les philosophes face au Nazisme n'est pas vraiment un roman et il n'est probablement pas adapté pour un public d'adolescent. Cependant, si vous êtes en pleine révision des régimes totalitaires, que la guerre 39-45 vous passionne, ou tout simplement que vous êtes curieux, je vous conseille de continuer votre lecture et de vous laisser tenter par cet ouvrage.
La première chose qui s'est imposée et qui m'a un peu dérangée lorsque j'ai ouvert le colis, c'est le format. Le livre est de grande taille et est assez souple, ce n'est donc pas idéal pour lire et le ranger dans sa bibliothèque. Mais ce choix est légitime, car à l'intérieur, toute la mise en pages est maitrisée d'une main de maître. En effet, l'esthétisme est au rendez vous ; on y retrouve des couleurs chaudes pour attirer notre attention, un texte structuré, des titres accrocheurs et enfin, des illustrations à couper le souffle.
Parlons à présent du contenu ; au fil des pages, les différents philosophes se questionnent, remettent des faits en questions, en explique d'autre, tout est fait pour nous intéresser. Les thèses et arguments sont riches, parfois trop ; il m'est donc arrivé de lire entre les lignes. C'est pourquoi l'œuvre n'est pas destinée à un trop jeune public ; il faut une certaine culture et connaissances sur le sujet pour comprendre l'intégralité des textes.
« Les philosophes face au Nazisme » est donc un ouvrage qui joue beaucoup sur son esthétisme, mais aussi sur la qualité de ses écrits. Je le conseille donc pour les mordus d'histoire et/ou de philosophie, car il en reste intéressant malgré la difficulté de certains propos, et nous pousse à la réflexion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire