Auteur : Pittacus Lore
Sortie : 2012
Note : 4,5
Résumé :
Ils ont capturé Numéro Un en Malaisie.
Numéro Deux en Angleterre.
Et Numéro Trois au Kenya.
Ils ont essayé d'attraper Numéro Quatre en Ohio et ils ont échoué.
Je suis Numéro Sept. Un des six encore en vie.
Et je suis prêt à me battre.
Mon avis : Il est temps de s'y mettre après cette petite pause insignifiante du bac et c'est donc avec la suite des chroniques de la saga des Loriens qu'on se retrouve pour de nouvelles aventures. Avant de commencer à parler de ce roman, parlons de la fin du précédent. C'est l'heure du topo.
Evidemment vous vous souvenez de l'histoire des Gardanes et des Cêpanes, de Lorien, des Mog et tout le tralala, c'est hyper facile à suivre. À la fin du premier tome, John Smith aka numéro Quatre est retrouvé par les mog dans son lycée. S'en suit une longue bataille épique avec des bruit de fusils des trucs lumineux, des orages et pleins de trucs cool. Orages provoqués par Six. Elle est super cette petite. Désolé du spoil, mais c'est capital : dans cette bataille Henri, le Cêpane de Johny meurt en lui sauvant héroïquement la vie. Malheureusement sa mort et la lettre qu'il lui a laissé seront capitales dans ce second tome mais je vous laisse découvrir tout ça. Après ce lourd affrontement pour le salut de leur vie, Quatre, Six et Sam quittent la ville dans le but de s'entraîner et de réunir les autres Gardanes survivants qui sont Cinq, Sept, Huit et Neuf. Ouais ils sont plus beaucoup.
Le décors est donc planté, passons l'analyse non exhaustive que je vais vous livrer sur le champ. Pour commencer, ce roman est séparée en deux parties. Enfin plus ou moins, je m'explique. Dans ce deuxième livre, Quatre partage le point de vue narratif avec Sept, une jeune fille qui vit dans un couvent en Espagne. Non je ne plaisante pas. Toute la narration du roman qui est légèrement moins conséquent que son prédécesseur est séparée en deux points de vus distincts qui permet d'établir des comparaisons entre les 3 Gardanes que nous connaissons maintenant. Un bref portrait de Sept suivra.
Je pense vous avoir assez ennuyé avec les détails, passons donc aux choses sérieuses. Comme l'action. Action peu présente dans le premier tome, ici, elle est partout. Une action plus ou moins conséquente selon Quatre ou Sept rythme le roman d'une manière plus soutenue qu'avant, ce qui montre peut-être que l'auteur à changé de tactique, ou alors il avait déjà tout prévu et il fallait passer par le pire pour obtenir le meilleur. L'action ou l'intrigue se présente sous la forme d'une fuite incessante pour Quatre et ses deux compagnons, je dirais même que c'est une cavale avec les Mog à leurs trousses mais aussi les humains, style FBI et police. Leur capture est mise à prix. Dans ce roman, le trio affrontera successivement des humains, des mog, beaucoup de mog, bien plus que dans le premier livre. C'est d'ailleurs un fait que j'ai noté, dans le premier livre, Six et Quatre ont du mal à défaire quelques dizaines de mog, tandis qu'ici, ces derniers se font faucher par centaines, je pense que le fait que les Gardanes aient évolué n'a pas été assez mis en avance. Mais bon c'est juste parce que je suis chiant. L'action atteint son apothéose pour Sam et John vers la fin du roman lors d'une infiltration suivit d'un grand combat où il découvre un allié inespéré. Mais je n'en dis pas plus.
Passons à Sept. De son petit nom Marina (qui vient de la mer vous comprendrez) est une jeune fille de 17 ou 18 ans, il a bien sûr fallut qu'elles donnent un faux âge et vit dans un couvent religieux situé en montagnes. Cette situation est déjà bien assez désolante, mais en plus, sa Cêpane, Adelina (ou Adalina je sais plus) s'est complètement détournée de son devoir et de sa mission. Marina est donc livrée à elle-même tandis qu'elle suit avec avidité les découvertes qu'elle fait sur Quatre qui fait bien parler de lui en Amérique. La vie de la jeune fille ainsi que ses dons sont donc présentés au fil du roman et bien sûr il y a sa peur. Sa peur de se faire retrouver par les mog. Bien qu'elle soit cachée, vous vous doutez bien qu'elle se fera retrouver et là son courage et ses dons lui seront d'une grand utilité dans la bataille. Parce qu'il y a une bataille. Le point de vue de Marina est un peu moins rythmé que celui de John, mais bon ça se lit très agréablement dans la mesure où on apprend à la connaître car elle donnera sa voix aux chapitres dans tous les autres tomes.
J'ajouterai donc trois choses avant de finir. La première c'est qu'il y a beaucoup de questions, trop de questions qu'on oublie trop facilement, il n'y pas assez de rappel, donc dans ma lecture je me suis régulièrement demandé si on avait finalement trouvé réponse à telle ou telle question, et impossible de m'en souvenir dans les livres qui suivent. C'est dommage car certaines questions en valent la peine.
Ensuite, un mot sur la plume de l'auteur qui s'est un peu allégée dans ce roman, ce que j'apprécie grandement. Moins de descriptions superflues, plus d'action, une écriture plus fluide qui retransmet mieux les émotions des personnages aux lecteur que le tome précédent. C'est plus simple à lire et plus agréable, pourtant on ne rate rien.
Enfin, un détail sur l'atmosphère du roman. Ici, tout est plus stressant, plus sombre, on ressent le compte à rebours, les mog qui rôdent, qui sont tous prêts, leur puissance est de plus en plus dévoilée et parfois le désespoir des Gardanes se fait ressentir. Le suspens est également plus présent ce qui nous pousse à lire a page suivante sans s'en rendre compte. Ce que j'adore.
Ah et il y a de la romance. Un carré amoureux si je puis dire. Ça permet la diversité dans le roman Oups j'avais pas vraiment prévu de parler de ça.
Voilà tout ce que j'avais à vous dire sur ce roman. Bien sûr je vous ai laissé un tas de surprises, surtout la principale mais bon ce n'est qu'une chronique et pas un sac de spoils ! Je vous encourage vivement à lire ce livre et ceux qui suivent car cette saga vaut vraiment le coup :) À la prochaine !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire